Guide des couches lavables
Vous avez de la peine à vous y retrouver dans le monde des couches lavables ? Voici un guide pour vous permettre d’y voir plus clair !
Ce guide n’a pas pour vocation d’être exhaustif, mais de vous présenter les matériaux et systèmes les plus communément utilisés et les plus appréciés pour vous aider à faire le tri dans la masse d’informations présente sur le web.
Nous proposons également des ateliers d’information chaque mois pour pouvoir tâter et tester en vrai tous les systèmes 😉
Table des matières
3.2.1.Types de culottes de protection
5. Budget à prévoir
6. Quelques recommandations
7. Nos modèles de couches
1. Introduction
Pourquoi se lancer dans l’aventure des couches lavables ?
D’un point de vue écologique, les couches lavables battent en tous points les couches jetables. En effet, on compte qu’un enfant utilise en moyenne 5000 couches de la naissance à la propreté, ce qui représente rien de moins qu’une tonne de déchets en trois ans ! Alors que du côté des lavables, 25 couches suffisent à tourner confortablement, sans parler du fait qu’elles peuvent être utilisées pour plusieurs enfants. Oui, me direz-vous, mais il faut beaucoup d’eau pour les entretenir avec tous ces lavages, non ? On compte en effet environ 200l pour produire et entretenir 10 couches lavables. Cependant, il faut près de 100l pour produire 10 jetables, ce qui nous amène à 50 000l d’eau utilisée pour fabriquer les 5000 couches utilisées en moyenne par enfant.
D’un point de vue financier, les lavables sont aussi imbattables. Certes, l’investissement de départ peut effrayer car on compte en moyenne 500.- pour s’équiper correctement (même si vous pouvez vous en sortir avec moins de 300.- en choisissant les options les plus basiques 😉 ). Du côté des jetables, on compte en moyenne 1000.- dépensés par enfant. Sans oublier que les lavables peuvent être utilisées pour plusieurs enfants ou revendues si elles ont été entretenues correctement. Une fois encore, il n’y a pas photo !
Les couches lavables ont bien évolué depuis l’époque de nos grands-mères : les systèmes actuels sont pratiques, souvent évolutifs, et les machines à laver modernes nous permettent de les laver sans efforts.
Avant de débuter, il est important de comprendre qu’une couche lavable est toujours constituée d’une partie absorbante sur laquelle est placée une partie imperméable. Ces deux parties peuvent être cousues ensemble ou non, et peuvent être composées de différentes matières qui seront énumérées ci-dessous.
2. Les matières
Les couches lavables peuvent être composées de nombreuses matières différentes, qui ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients en fonction de l’utilisation qu’on va en faire et de notre sensibilité écologique. Nous ne présenterons ici que les plus répandues afin de vous aider à faire votre choix sans vous noyer sans vous noyer sous une masse d’informations.
2.1. Matières imperméables
Nous allons commencer par les matières imperméables, celles qui se retrouvent donc à l’extérieur de la couche.
2.1.1. Le PUL
PUL, c’est l’abréviation de Polyurethane Laminate : c’est simplement du polyester enduit de polyuréthane, un plastique souple. C’est un tissu doux, flexible, résistant et imperméable. C’est la matière dont sont composées la grande majorité des couches lavables modernes.
Les + | Les – |
Tissu très fin, il ne rajoute presque pas d’épaisseur à la couche | Tissu issu du plastique, donc pas très naturel |
Lavable en machine à 40° avec le reste des couches | Si la couche de polyuréthane s’abîme (lavage trop chaud, etc.), il perd son imperméabilité |
Une multitude de couleurs et d’imprimés possibles | |
La plupart des couches en PUL sont évolutives et s’adapteront à votre enfant de 4kg jusqu’à la propreté |
2.1.2. La laine
Quoi, une couche imperméable en laine ? Eh oui !
La laine est naturellement imperméable car elle est enduite de lanoline, une substance produite par la peau du mouton qui lui évite de se transformer en éponge sur patte dès qu’il pleut. Imperméable, oui, mais pas étanche : elle est très respirante, ce qui la rend particulièrement appréciable pour la nuit ou les longues siestes, car l’humidité va être évacuée sans pour autant mouiller les habits du bébé.
La laine est également thermorégulatrice, et conviendra donc autant pour l’été que pour l’hiver.
En plus, elle est auto-nettoyante, si si ! Une nouvelle fois, cette propriété est due à la lanoline. Après le change, il vous suffit de retourner votre culotte en laine et de la laisser sécher pour qu’elle soit à nouveau propre. Évidemment, un lavage s’impose tout de même dès qu’elle commence à sentir l’urine ou en cas de selles explosives 😉
Et pour les soucieux du bien-être animal, toutes les culottes en laine que nous vendons sont issues d’élevages éthiques et garanties sans mulesing.
Les + | Les – |
Naturellement imperméable mais très respirante | Lavage à la main, ou en machine séparément du reste des couches avec une lessive adaptée |
Thermorégulatrice | Tissu relativement épais |
Auto-nettoyante | La plupart des couches en laine en sont pas évolutives et il faut donc changer de taille au fur et à mesure que le bébé grandit |
Fibre naturelle et écologique | Il faut la lanoliser régulièrement |
2.2. Matières absorbantes
Passons maintenant aux matières qui auront pour mission d’absorber l’urine et d’éviter les fuites.
2.2.1. Le coton
Le coton est la fibre la plus produite dans le monde : il est peu coûteux, absorbant et facile à entretenir.
Cependant, le coton pose problème d’un point de vue écologique. En effet, c’est une culture qui nécessite énormément d’eau et qui est la principale consommatrice de pesticides et d’insecticides dans le monde. Sa transformation en tissu est également très polluante car le coton doit être déciré pour être absorbant et est souvent blanchi au chlore. D’où l’intérêt de choisir un coton bio labellisé Oeko-tex 😉
Le coton pose aussi problème d’un point de vue social, car de nombreux producteurs sans scrupules font travailler leurs employés dans des conditions déplorables pour réduire les coûts. Et on connaît aussi le problème du travail des enfants dans les champs de coton… Bref, là aussi des labels existent pour tenter de garantir un coton éthique, comme GOTS par exemple.
Les + | Les – |
Bon marché | Culture et transformation très polluantes s’il n’est pas bio |
Facile d’entretien | Conditions de travail déplorables dans beaucoup d’exploitations |
Fibre naturelle | Production impossible au niveau local |
2.2.2. Le chanvre
Le chanvre est une fibre naturelle très résistante et très absorbante. De plus, sa culture est souvent locale et elle nécessite très peu d’eau et de pesticides. Elle est cependant une peu rêche et pas très souple, et est de ce fait souvent associée au coton.
Les + | Les – |
Culture locale et écologique | Un peu rêche et pas très souple |
Très absorbante | |
Facile d’entretien | |
Fibre naturelle |
2.2.3. Le bambou
Quand on parle de bambou pour les couches lavables (ainsi que la plupart des textiles à base de bambou, d’ailleurs), il s’agit en fait de viscose de bambou. C’est un textile très doux et souple qui possède de grandes capacités d’absorption.
Le bambou a une croissance extrêmement rapide et nécessite très peu d’eau ou de pesticides. Cependant, sa transformation en viscose est très polluante et dangereuse pour les travailleurs, car le bambou est dissout dans des solvants toxiques. Même s’il n’est pas entièrement synthétique comme le polyester, il s’agit néanmoins d’un textile artificiel.
Les + | Les – |
Très souple et doux | Transformation en viscose extrêmement polluante et toxique |
Très absorbant | Fibre artificielle |
Culture écologique |
2.2.4. La microfibre
La microfibre est une fibre synthétique principalement composée de polyester et de polyamide, et donc dérivée du pétrole.
Elle est très absorbante et sèche bien plus vite que les fibres naturelles. Son contact direct avec la peau est cependant peu agréable et peut avoir un effet asséchant.
Le plus gros problème de la microfibre est qu’elle relâche des micro-particules de plastique à chaque lavage, particules si petites qu’elles ne peuvent être filtrées par les stations d’épuration et finissent donc immanquablement dans les océans, où elles sont responsables d’une grande partie de la pollution. De plus, sa production est également un procédé particulièrement nocif pour l’environnement. C’est pourquoi nous avons fait le choix de ne pas vendre d’inserts en microfibres, car nous considérons qu’il existe suffisamment d’alternatives ayant un impact moins important sur l’environnement.
Les + | Les – |
Très absorbant | Fibre synthétique |
Sèche rapidement | Fabrication polluante |
Peu coûteux | Relâche des microfibres à chaque lavage |
À ne pas mettre directement en contact avec la peau |

2.3. Les voiles
Il est possible de rajouter un voile entre la couche et les fesses du bébé, qui a principalement pour but de récupérer les selles, soigner les érythèmes fessiers ou faire un “effet au sec”.
2.3.1. La cellulose
La cellulose est produite à partir de fibres de bois et est donc biodégradable. Un voile en cellulose servira à récupérer les selles d’un bébé déjà diversifié afin de les jeter dans les WC avant de laver la couche. Il ne produit pas d’effet au sec.
2.3.2. La soie
Les voiles en soie, fibre naturelle, sont très utiles pour apaiser les érythèmes fessiers. Il ne faut néanmoins pas oublier que la soie est un textile fragile qui nécessite un lavage de préférence à la main avec une lessive adaptée.
2.3.3. Polaire et micropolaire
La polaire et la micropolaire sont des tissus synthétique issus du pétrole, à la fabrication donc polluante. Les selles ne s’y incrustent pas, et elles peuvent donc être utilisées à la place des voiles en cellulose, avec l’avantage d’être lavables. Ces tissus n’ont aucune capacité d’absorption, ce qui leur permet de créer un “effet au sec” pour le bébé.
3. Les systèmes
Maintenant que nous sommes au clair sur les différentes matières utilisées pour les couches lavables, il est temps de passer aux types de couches disponibles sur le marché. Si vous vous êtes déjà promené sur un site de couches lavables, vous vous êtes peut-être senti perdus au milieu de tous les termes et abréviations utilisés. Pas de panique ! C’est en fait relativement simple et tout est détaillé ci-dessous.
3.1. Tout-en-un (TE1)
Les couches tout-en-un (ou TE1, et all-in-one ou AIO en anglais) sont, comme leur nom l’indique, composées d’une seule partie, ce qui signifie que les parties absorbantes et imperméables sont cousues ensembles. Le gros avantage de ce système est qu’il est extrêmement simple à utiliser : la couche est déjà prête à l’emploi, on la met et l’enlève comme une jetable sans se poser de question. L’inconvénient, c’est qu’il faut s’équiper d’un nombre de couches assez important pour pouvoir tourner. De plus, de part leur conception, les TE1 ont tendance à sécher plus lentement.
Les + | Les – |
Très simples d’utilisation | Investissement de départ important |
Séchage plutôt long |
3.1.1. Couche à poche
Les couches à poches possèdent une poche (au cas où vous ne l’auriez pas deviné 😉 ) dans laquelle on glisse un insert absorbant. Elles sont similaires aux TE1 dans le sens où elles s’installent en une partie et que tout part à la machine une fois souillées. Elles ont cependant l’avantage de sécher plus vite, car l’insert et la couche peuvent être suspendus séparément. Il est également facile de rajouter un insert pour plus d’absorption, et la plupart sont en micropolaire à l’intérieur et offrent donc un effet au sec.
Les + | Les – |
Très simple d’utilisation | Investissement de départ important |
Séchage plus rapide qu’une TE1 | |
Facile de rajouter de l’absorption |
3.2. Tout-en-deux (TE2)
Cette fois-ci, la partie absorbante et la partie imperméable sont indépendantes, ce qui a comme avantage que seule la partie absorbante doit être changée si la couche est seulement mouillée. Il faut donc nettement moins de parties imperméables (appelées culottes de protection ou surcouche) que d’inserts, ce qui représente un investissement de départ nettement moindre que pour les TE1 ainsi qu’un gain de place. On peut aussi facilement varier les inserts, par exemple en utiliser un plus absorbant pour la nuit, prendre celui d’une autre marque qui nous convient mieux, etc.
Certaines marques proposent un système de pression pour fixer l’insert dans la culotte de protection, d’autres non, mais on peut dans la plupart des cas utiliser n’importe quel insert dans n’importe quelle surcouche.
Les + | Les – |
Investissement de départ plus bas | Nécessite souvent de manipuler les inserts souillés |
Plus polyvalent qu’une TE1 | Parfois moins facile à installer qu’une TE1 |
Moins de lessive |
3.2.1 Types de culottes de protection
Il existe principalement deux types de surcouches : les culottes et les shorties.
Les culottes ressemblent aux couches jetables, elles se ferment avec des pressions ou des scratchs et sont le plus souvent évolutives : grâce à un système de pressions, elles s’adaptent de 4 à 16kg environ (ou de 2,5 à 7kg pour les tailles newborn). Elles sont en général en PUL, mais quelques marques en font en laine.
Les shorties ne sont pas évolutifs, ils faut donc changer de taille au fur et à mesure que le bébé grandit. Ils ont l’avantage d’avoir des bandes de tissu à la taille et aux cuisses à la place de élestiques et laissent de ce fait moins souvent des marques sur les peaux sensibles. Ils sont pour la plupart en laine ou en PUL.

Culotte en PUL de Flip

Culotte en laine de Disana

Culotte en PUL de Totsbots avec scratchs

Shorty en laine de Disana
3.2.2. Types d’inserts
Ici aussi la diversité est grande, chaque marque y allant un peu à sa sauce au moment de créer des inserts. Nous allons néanmoins voir les inserts les plus courants.
Les langes classiques : grands carrés d’environ 80cm de large, les langes sont les inserts les plus basiques (et aussi les moins onéreux 😉 ). Ils sont la plupart du temps en gaze de coton et doivent être pliés avant d’être utilisés (vous trouverez une démo des différents pliages dans cette vidéo). Si vous les utilisez sous un shorty, il vous faudra utiliser un Snappi pour les maintenir en place. Ils ont le gros avantage de sécher très vite !
Les langes à nouer : les langes à nouer, le plus souvent en coton, sont munis de deux lanières qui permettent de les maintenir en place. Pas besoin de Snappi, même sous un shorty ! Ils ont l’avantage d’être très enveloppants et évitent de ce fait les débordement de selles. Ils ne sont par contre pas les meilleurs en terme d’absorption et il faudra vite rajouter quelque chose en plus afin d’éviter les fuites, comme une lange classique plié en rectangle par exemple.
Les inserts simples : généralement de forme rectangle, ces inserts se posent simplement dans la culotte de protection, ou s’y fixent à l’aide d’une pression. Ce sont les inserts les plus faciles d’utilisation car ils ne nécessitent aucun pliage ni aucun ajustement. Il est par contre difficile de les utiliser avec un shorty.
Les inserts prépliés : ce sont aussi de grands rectangles de tissus, mais tout de même plus petits que les langes, et bien plus épais. Ils doivent être pliés en deux ou en trois avant d’être posés dans la couche. Ils offrent de ce fait une grande absorption, tout en séchant relativement vite.
Les couches classiques : ces inserts ressemblent en tous points à une couche, mais sans la partie imperméable. Ils sont pour la plupart très absorbants et sont souvent appréciés pour la nuit ou les longues siestes. Le temps de séchage en est par contre considérablement allongé, et ce sont aussi les inserts les plus onéreux.

Langes classiques de Disana

Lange à nouer de Disana

Insert simple de Rumparooz

Insert préplié de Hemp Babies

Couche classique de Totsbots
3.3. Tout-en-trois (TE3)
Vous commencez à comprendre le principe : chez les tout-en-trois, on retrouve… eh oui, trois parties !
Ici, c’est une nacelle étanche qui vient se fixer à la culotte de protection et dans laquelle est posée l’insert. Ce dernier est ainsi parfaitement maintenu, et la couche s’installe aussi facilement qu’une TE1, avec l’avantage que seuls l’inserts et la nacelle partent à la machine une fois souillés.

4. L’entretien
Laver les couches, c’est ce qui fait souvent un peu peur, ou qui peut créer des soucis d’odeurs si ce n’est pas fait correctement. Mais pas de panique, avec les moyens modernes, il est très simple d’avoir des couches toujours nickel en suivant ces 5 étapes.
4.1. Jeter
Si votre bébé n’est pas diversifié, passez cette étape. Ses selles sont hydrosolubles, alors profitez-en ! Pas besoin de papier de protection. Pas d’odeur (enfin, du lait caillé). Les selles disparaissent simplement dans la machine lors du rinçage 😉
Après avoir changé votre enfant (et l’avoir reposé ailleurs que sur la table à langer…), vous pouvez vous occuper de la couche souillée. Il n’y a que du pipi ? Parfait, vous ne faites rien. En cas de selles par contre, il vous faut jeter les solides (selles et papier si vous en avez utilisé) dans les toilettes.
4.2. Stocker
Une fois la première opération terminée, vous pouvez stocker votre couche à sec dans un seau ou un sac imperméable en attendant le moment du lavage. Surtout, ne faites pas tremper vos couches dans de l’eau (même en y ajoutant des huiles essentielles ou du désinfectant) !
En stockant à sec, vous limitez la prolifération des bactéries et donc l’apparition d’éventuelles odeurs. Si vous stockez dans un seau ou une poubelle, préférez le plastique ou l’inox, plus faciles à nettoyer, ou utiliser un sac imperméable que vous glissez dans le seau, comme vous le feriez avec votre sac poubelle mais en version lavable. Vous pouvez utiliser un couvercle, mais surtout ne jamais ermer le seau hermétiquement ! Le mieux restant toutefois de laisser le seau ouvert pour laisser l’air circuler.
4.3. Rincer
C’est l’étape la plus importante du processus. Celle que la plupart des utilisateurs de couches lavables zappent, parce qu’ils ne la connaissent pas ou la pensent inutile. Et pourtant! C’est grâce au rinçage que vous éviterez la plupart des problèmes d’odeur.
Une fois le jour de lessive arrivé, chargez votre machine à laver et lancez un programme de rinçage. C’est quoi un programme de rinçage ? En gros, c’est un programme court, impliquant une arrivée d’eau, une agitation, et une évacuation d’eau. L’évacuation d’eau, c’est la clé. C’est grâce à cela que vous ne laverez pas vos couches dans l’urine (ou dans les selles…).
Il est important de noter qu’un prélavage n’est pas un rinçage. La grande majorité des machines à laver n’évacuent pas l’eau entre le cycle de prélavage et le cycle de lavage, donc elles n’évacuent pas l’urine. Un prélavage ne remplace donc pas le rinçage. Et si votre machine n’a pas de programme “rinçage”, un cycle express à 15 ou 30 minutes, même à basse température, sans détergent, fera très bien l’affaire!
4.4. Laver
Là encore, c’est très simple. Après le rinçage, un cycle à 40°C avec de la lessive. Eh non, pas besoin de laver à 60°C pour laver correctement ! (Et en plus c’est strictement interdit pour le PUL sous peine de risquer de perdre l’imperméabilité 😉 ).
Le mieux, c’est de choisir un cycle long (autour d’1h30), mais pas un cycle éco, qui est long mais utilise moins d’eau, et n’est donc pas adapté aux couches lavables.
Pour la lessive, il est très important de ne pas utiliser de lessive maison au savon de marseille, elle encrasse les fibres et risque de rendre vos couches définitivement inutilisables. Certaines personnes affirment également que les lessives écologiques ne lavent pas suffisamment bien ; ici, cela fait plusieurs années que l’on tourne avec la lessive Ecover sans jamais avoir de soucis, donc à vous de voir en fonction de votre sensibilité écologique et de vos habitudes.
En ce qui concerne la quantité, il est important de mettre la dose maximale recommandée par le fabricant de lessive, selon la dureté de votre eau. Les doses recommandées se trouvent sur le paquet ou la bouteille de la lessive.
La plupart des soucis d’odeur viennent d’un manque de lessive. Si vos couches sentent encore un peu l’urine en sortant de la machine, ou qu’elles se mettent à sentir le poney dès le premier pipi de bébé, c’est sans doute qu’il faut ajuster la quantité de lessive utilisée. Vous pouvez aussi ajouter un peu de percarbonate de soude (1-2 CS) de temps en temps en cas de problèmes d’odeur, mais évitez de le faire à chaque lavage.
4.5. Sécher
Une fois la lessive finie, étendez vos couches à l’air libre, au soleil si elles sont tachées. En séchant le tissu, les UVs feront disparaître les taches. De plus, le séchage à l’air libre ne demande pas d’énergie.
Oui oui, je sais, parfois le soleil fait défaut, de même que l’espace pour sécher les couches… Si vous disposez d’un sèche-linge, vous pouvez l’utiliser pour les inserts et les parties absorbantes (pas de PUL dans le sèche-linge!). Cela les adoucira, et réduira le temps de séchage. Essayez d’employer la plus petite température possible.
5. Budget à prévoir
En cours de rédaction.
6. Quelques recommandations
En cours de rédaction.
7. Nos modèles de couches
En cours de rédaction.